Dimanche 2 novembre 7 02 /11 /Nov 00:40
Aimer d'amour de tout coeur
ton insolence et ton ardeur
le coeur sens dessus dessous
de tu et de nous.

Aimer d'amour et d'ivresse
d'envies enchanteresses
de corps et d'esprit
de bonheur infini.

Aimer d'amour et de force 
tes mains et ton torse
de près et de face 
ta bouche qui embrasse.

Aimer d'amour et de oui
sur les nuits embellies
s'emparer de trop de désir
pour mieux m'en étourdir

Aimer d'amour et de feu
dans le ciel de tes yeux
me bercer tendrement
mon bel amant.

Aimer d'amour et en jouir
de volupté et de soupirs
de fièvre et de joie
de flancs et de doigts.

Aimer d'amour et de beau
d'intimité de peau
de plaisir empreint
de va et vient.

Aimer d'amour et de larmes
de gémissements pleins de charme
de trouble et d'orgasme
sur l'écran noir de mon âme.

Aimer d'amour et de rime
à tes caprices ultimes
comme un défi que j'aime 
t' offrir ces instants de poème.
Par Inkan - Publié dans : Textes et nouvelles
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Mercredi 29 octobre 3 29 /10 /Oct 17:33


Les yeux encore embués des voiles du rêve

Je contemple la nuit qui s’achève

Je frémis à l’idée que tes doigts

Effleurent encore ma peau en émoi.

Le soleil brille bientôt dans le ciel

Puisse- t’il nous apporter le miel

De baisers passionnés, de caresses tendres.

Déposons les armes, il est facile de se rendre

Poser le drapeau blanc et y peindre

Des toi et moi qui pouvons enfin s’étreindre

Avant que la lumière du soleil ne s’éteigne

Amour, j’attends que tu viennes...

Par Inkan - Publié dans : Textes et nouvelles
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Dimanche 19 octobre 7 19 /10 /Oct 18:09

  
Des gouttes de pluie s'écrasaient sur la vitre de la fenêtre.


Il regardait les dessins de l'eau glissant sur les carreaux de la fenêtre . Ils lui faisaient penser aux tracés incertains d'un enfant sur un papier blanc; à des couleurs délavées, comme un arc-en-ciel fané, qui meurent lentement et finissent par disparaître.
Dans la fenêtre, son reflet aussi... et il pensa à l'autre qui avait fuit, son abscence...à ces jours qui passaient et qui ajoutaient sur la fenêtre de son âme tous ces gestes quotidiens, innombrables gouttes d'eau qui finirait par diluer leurs souvenirs, laver la souffrance pour ne laisser que la fadeur d'une vie que l'amour avait déserté.

"Mon coeur est une aquarelle!"

La tristesse tapie à l'intérieur de lui depuis quelques jours, se réveilla comme un vieux dragon, s'étira, puis en se tournant sur elle même s'envola pour prendre possesion des lieux.Elle était à l'affut du moment de relachement, celui où les tentatives de diversion de son esprit s'essoufflerait et où son coeur serait enfin offert, nu, afin qu'elle y crache un jet de flammes paradoxalement glacées.
Il ne prit même pas la peine de mettre un imperméable, il sortit au plus vite pour fuir cette angoisse qui soudain prenait des proportions insupportables. Cette douleur intense appelait une réaction violente et immédiate.
Pourtant rien ne ferait disparaitre la blessure de cette déchirure,soufflait la dragonne, le fantôme de l'autre resterait derrière le voile de son esprit...et demeurerait l'incapacité de concevoir sa vie sans lui, tout comme resterait la promesse de toute cette souffrance que distillerait le temps. Oui chaque jour, chaque heure parce que toujours il regretterait...

La dragonne n'était pas encore satisfaite, elle cracha encore un flot de flammes, entourant de volutes le coeur pourtant déjà si oppressé dans sa cage...thoracique.
(Encore...!!!)
Ca ne pouvait qu'être sa faute, il l'avait fait fuir. Il s'était laissé aller à y croire et celà l'avait effrayé. Il avait trop d'amour a donner et l'autre pouvait ne pas avoir la force de tant en recevoir. Ou alors, l'energie d'y répondre...Que faire si on ne peut simplement être soit même parce qu'aujourd'hui tout doit être compté, pesé, soupesé afin de ne pas hypothéquer son âme?

La pluie sur son visage fut comme une délivrance...son coeur était comme le ciel: vide et gris. Il s'y reconnut et pu exprimer sa solitude sans honte...

Il pleuvait.
Il pleurait.

Il fut très rapidement trempé... 
                                    trompé...

...le rouge vif de la douleur se diluait sous l'assaut de l'eau... (La dragonne faisait demi-tour faute de ne plus rien avoir à brûler.) car l'eau est indifférente, elle glisse sur tout et emporte petit à petit les obstacles qu'il ya sur son passage.
L'averse lui accordait un répit, même si la déchirure resterait.

"Mon coeur est une aquarelle..."

L'eau peut être murmure de ruisseau ou torrent, se dit-il, mais surtout, quoi qu'il arrive elle continue d'avancer et celà lui suffit.

"Mon âme est le papier...
 La tienne le pinceau...
 L'amour est comme l'eau
 Les couleurs sont le mélange de nos deux corps"

En regardant son lacet défait boire comme un buvard l'eau sur le goudron, il s'arreta enfin de pleurer.

Peut importe le tableau se dit-il... 

 ( il sourit même lorsque la dernière larme termina sa course dans une flaque en multipliant les reflets d'un arc-en-ciel qui naissait déjà)

              ...tant qu'il y a un tableau.

"Mon coeur est une aquarelle..."

Il rentra chez lui, prit tous ses tubes de peinture et commença à étaler les couleurs les plus vives sur sa fenêtre. Avec ses doigts, ses coudes, savourant la douce folie du moment, le contact onctueux de la gouache et son odeur, la première à laquelle il prettait attention depuis des jours. Peu importe le résultat, il fallait seulement de la couleur et celà marcherait.

L'averse avait repris...mais à travers le filtre de la vitre peinte, elle devenait un tableau impressionniste.

Le télèphonne sonna.

Il parla des heures à cet autre qui pensait à lui, bercé par le bruit de l'eau.

 Des gouttes de pluie s'écrasaient sur la vitre de la fenêtre...


Par Inkan - Publié dans : Textes et nouvelles
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Mardi 16 septembre 2 16 /09 /Sep 19:47
Il était une fois une famille de rats de champs...

Il y avait le papa rat des champs, la maman et les trois petis ratons.
Ils vivaient dans un trou qui pouvait sembler bien douillet vu de l'extérieur mais il était sous terre et les petits ratons avaient souvent envie de voir la lumière du soleil.
Le monde extérieur est dangereux pour les petits ratons, disaient le papa, et il leur interdisait de sortir pour leur sécurité. La maman rat des champs auraient bien aimé sortir elle aussi, elle révait de vivre dans un autre terrier mais elle n'osait pas dépasser le sommet de la butte. Alors pour rendre ça plus supportable, et plein d'autre choses encore, elle passait son temps à manger les grains de raisins qui tombait de la vigne d'à coté. Les plus mûrs, fermentés, la plongeait dans un oubli apathique...

Un jour, le plus grand des ratons décida d'explorer le monde malgré les interdictions de son père et il profita d'une sortie hors du trou pour gambader insouciant dans les près.
Mais de là où il était, il ne vit pas arriver la belette se frayant un passage entre les épis de blé. Il lui échappa de justesse mais celle-ci avait quand même eu le temps de le mordre.

Il retourna apeuré dans le terrier en ce disant qu'il avait fait une grosse bétise et qu'il ne fallait pas en parler, persuadé alors que son papa avait raison.

Mais les petits ratons vont quand même à l'école un jour ou l'autre et notre petit raton se fit alors des amis. Il n'osa pas parler de la belette mais il ne comprenait pas pourquoi eux n'avait pas peur du monde extérieur. Alors il fit semblant d'être comme eux, comme ça il aurait plus de copains.

Pourtant le petit raton était triste malgré tout. C'est alors qu'il comprit qu'il était enfermé dans le trou avec sa famille. Les autres ratons racontaient souvent leurs problèmes avec leur parents mais ça ne ressemblait pas aux siens.

En effet le papa rat des champs voulait protéger ses enfants de l'extérieur mais le pire mal venait de l'intérieur. Celui-ci était méchant avec les ratons, peut-être parce qu'il avait été malheureux lui aussi. Il était souvent en colère contre la maman et contre eux et il les battaient très fort. Les petis ratons se blotissaient alors les uns contre les autres en attendant que ça passe. Alors le papa rat des champs venait les voir pour leur faire des calins pour se faire pardonner, en leur faisant des bisous sur la bouche et en leur apprenant comment les rats des champs font des bébés pour qu'ils soient encore mieux préparés à l'extérieur quand ils seraient grands. Les ratons n'avaient pas envie de faire des bisous sur la bouche, ni d'être grands et ils ne voulaient pas apprendre à faire des bébés mais c'était mieux que les coups alors il fallait que le papa soit content.

Un jour notre raton décida de partir à la ville, il fit son baluchon et s'en alla sur la pointe des pieds. Il voulait voir le monde parce qu'il avait compris que le plus grand danger pour lui venait du terrier et pas de la ville. Du moins il ne voulait pas croire que cet endroit était le seul où il était en sécurité. Il fallait prendre ce risque parce que si le havre de paix était le tunnel sous la terre, là où l'on est seul et caché de tous, sans que les autres ne se doutent de ce qu'il pouvait s'y passer, alors il vallait peut-être mieux mourir au soleil.

La vie à la ville pour un rat des champs, c'est grisant. Il y avait tellement de choses à explorer que le raton ne pensait plus à la vie dans le tunnel. Jusqu'au jour où il fut temps pour lui aussi de faire son terrier.
Il avait beau creuser pour se faire son nid, il n'y arrivait pas. La terre s'écroulait toujours au bout d'un moment, causant l'effondrement de tout ce qu'il avait batti.

Il était très embété, il ne savait pas à quoi ressemblait un vrai terrier douillet, ni comment le fabriquer.
C'est alors qu'il décida d'en parler aux autres animaux.

La taupe lui dit:
 "Il te faut prendre toute la boue et la jetter le plus loin derrière toi. Comme ça le trou restera propre et il ne risquera plus de s'effondrer..."

La musareigne lui dit:
 "Il te faut choisir un trou solide, une crevasse dans la pierre, ça ne s'écroule pas la pierre"

Le coucou qui passait par là lui dit:
 "Ce n'est pas la peine de refaire un nid pour toi, ça ne sert à rien, profite de la vie, il y a des animaux qui ne sont pas fait pour avoir leur nid"

Le hibou protesta:
 "Ton trou doit être bien caché, quitte le la nuit quand il est dangereux et vas t'y reposer le jour quand il n'y a aucun danger."

Chacun des animaux avait une idée différente.

Finalement le raton décida qu'il devait trouver la solution lui-même. Il réfléchit et se dit qu'il fallait utiliser ce qu'il avait autour de lui pour y arriver. Il parti alors à la recherche de morceaux de bois pour consolider son trou en retenant la terre.

Et c'est ainsi que notre petit raton parcours encore le monde pour les trouver...




Par Inkan - Publié dans : Inkan de l' âme
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Mardi 16 septembre 2 16 /09 /Sep 18:13

 -Quels sont les souvenirs les plus douloureux de votre enfance?

Je regarde la psy assise devant moi, le stylo levé prête à noter tout ce que je vais dire et je ne comprends pas la démarche. Pourquoi évoquer ce que je cherche à oublier et sortir ces anciens démons de leur placard?
Parce que je dois faire mon deuil m'a t'elle dit. 

  Alors je parle, doucement d'abord et ensuite un flot de souvenirs arrive, des images les unes après les autres, l'angoisse de chacune des situations m'étreint, les larmes restent pourtant coincées. Je n'arrive pas à pleurer.
Je n'arrive plus à pleurer, et pourtant ça me ferait du bien de reconnaitre que oui, ça m'a fait mal et ça m'a marqué au fer rouge.

Je la regarde, impuissant et je murmure:
Quand mes parents ont essayé de me tuer...
-Vous voulez dire, symboliquement?
-Non, physiquement.
Je ferme les yeux et je revois ma mère ivre, très en colère parce que j'ai balancé son whisky dans l'évier pendant qu'elle dormait. Elle me jette un regard haineux et se précipite vers un placard, ouvre une autre bouteille de rhum et s'arrose avec, indécente, vulgaire, lappant au passage de grandes rasades pour me provoquer et me faire mal. Je lui rends un regard désolé, et elle voit dans mes yeux l'horreur du geste. Alors elle me dit comme une démente qu'elle adore ça, qu'elle aime l'alcool plus que moi. Je réagis en ouvrant le placard à mon tour et en sortant une bouteille pour la jeter dans l'évier à nouveau en disant qu'elle se détruit et moi avec. Et là, je ne comprends plus rien, elle saisit celle-ci, la casse sur le rebord et menace de m'égorger avec le tesson pour que je lui foute la paix. Je me sauve en courant, les joues innondées de larmes, des sanglots dans la gorge... Je ne sais pas où aller mais je dois me sauver vite pour ne plus souffrir, pour ne plus voir l'horreur, pour m'éloigner de cette agression...mais je n'ai nulle part ou aller, je suis encore un ado...
Même sentiment quand mon père m'a posé le canon froid d'une carabine sur le front. Je voyais la folie dans son regard et je n'attendais qu'une chose c'est qu'il tire pour être débarrassé une fois pour toute.

-Les souvenirs de mon enfance sont jalonnés de violence, physique mais surtout psychologique...

Alors j'essaie d'en faire sortir un bon, un moment ensolleillé, je sais qu'il y en a eu...dans l'insouciance d'un jeu avec ma soeur, des amis...mais mon subconscient n'est pas d'accord, il me montre la main d'un adulte sur mes cheveux me forçant à descendre la tête pour me coller sur son sexe. Celui-ci m'étouffe et je veux vomir cet intrus qui viole ma bouche,avec ce consentement résigné de celui qui ne peut pas lutter. J'essaie de respirer comme je peux avec des hauts le coeur jusqu'au moment où je sens couler dans ma gorge ce truc horrible que je veux cracher de toute mes forces mais qui est déjà trop loin pour que j'y arrive. L'âpreté d'une fellation forcée c'est tenace et aucun dentifrice n'enlève ce goût qui me salit. Puis la brûlure dans la gorge quand je m'enfonce les doigts par la suite aussi loin que je peux pour que la dernière empreinte soit la mienne, pour vomir ce que je ne veux pas dans mon ventre, pour sentir la bile amer qui prouvera qu'il n'y a plus rien. Ce sentiment de me faire mal à mon tour mais pour mon bien...
Je frissonne en repensant à cette confusion qui m'envahissait quand ma culotte était souillée de sang et que je voulais la cacher pour ne pas me faire gronder. La question saugrenue qui me traversait l'esprit en me demandant si je devais moi aussi mettre un tampon là où ça saignait...
Un autre, une cave, la nuit...Je me suis fait punir pour une bétise d'enfant, je ne me rappelle plus laquelle. Je dors dans un carton trop petit, c'est le mois de novembre, la terre est froide, c'est une cave à charbon et c'est presque déjà l'hiver en Alsace. Je rêve d'une couverture, je pense à ma soeur enfermée dans la pièce à côté et je me demande combien de temps la torture va durer. Demain j'ai école, je serais fatigué, je suis en 6eme. il fait noir, il y a des souris, peut-être même des rats et je me dis que si je m'endors, ils viendront me manger. Mais je préfère encore ça que les coups de nerfs de boeufs infligés par mon père...Où alors pire, sa ceinture, celle avec des ronds en métal, celle que je le redoutais voir enlever...que ce soit pour me punir en me fouettant avec ou pour enlever son pantalon...

-je ne peux pas raconter certaines choses, dis-je à la thérapeute, elles sont si obcènes pour moi que les raconter en soit c'est une horreur indécente. Personne n'a envie de lire ça, de l'entendre, ou de le raconter... C'est en celà que je me sens souvent seul et incompris, muselé par l'anormal, souvenir comme une chair à vif qu'on ne peut cautériser avec des mots.

-Alors ecrivez-le...Vous avez le droit de pleurer vous savez?
-je n'y arrive pas (je pense que non, je n'ai pas ce droit et d'ailleurs la larme qui était en train de poindre s'est déjà évaporé, je sens que je retourne derrière la palissade sécurisante de "je ne ressens rien", je suis un robot sans émotion).

Mais alors que je cherche à faire le vide, mon cerveau cherche à le combler par des souvenirs, encore et encore. Sans émotions présentes mais avec des réminescences passées. J'essaie de prendre la distance nécessaire pour le supporter...Tout celà ne m'est pas arrivé, enfin il y a tellement longtemps que ce n'est plus moi. Maintenant plus rien ne peut m'atteindre... Vraiment? (je repense à ce matin là, il y a 15 jours, où je me suis réveillé terrifié parce qu'on s'était collé à moi pendant mon sommeil. Ce mal de ventre, cette peur froide et liquide qui s'etait violemment jettée sur moi pour ne plus me quitter de la matinée, ce souvenir d'un autre collé à moi, soufflant comme une bête dans mon cou).
Et en refermant la porte de la psy je me dis que je n'arrive même plus à me convaincre que ce que j'ai vécu était supportable...

Par Inkan - Publié dans : Inkan de l' âme
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Mardi 16 septembre 2 16 /09 /Sep 12:49

 Une des choses sympa dans la colloc c'est quand on aime la même chose au même moment. Il y a un truc qu'on cultive avec Ether, c'est l'art délicat du vautrage.
C'est très difficile d'obtenir un bon vautrage, il faut déjà s'assurer que le portable est éteint ou en silencieux. Y a rien de pire qu'un coup de tel en pleine méditation devant "Sex and the City" et le pot de Macadamia. Comment abréger sans paraitre impoli une conversation qui s'éternise alors que, bin mince, quoi, j'étais callé là.... 
Il y a aussi le programme télé, alors je recommande un truc qui ne nécessite pas plus de trois neurones ( dont un utilisé pour la télécommande). Des exemples? Euh, oui certes, je sais pas, je dirais  "les maçons du coeur" "Relooking extreme" ou même "Fear factor" si on ne se couche pas de suite après (ça gâche un peu la digestion du saucisson et du fromage).On peut tenter Harry Potter si on veut conserver une certaine activité cérébrale.
Les coussins! A foison, partout sur le canapé sinon on lorgne sur celui du colloc en se disant qu'il serait bien sous notre dos.
A celà doit s'ajouter une couette, voir deux si on se la joue indépendant.
Derniers points, les clopes, la bouteille de coca light et le cendrier à portée de bras. Le distance idéal étant quand le bras peut resté légérement fléchi ce qui ne requiert pas de décoller une épaule ou de solliciter le moindre abdo.
Un chien et un chat comme doudous...
Voilà les bons ingrédients !
Par Inkan - Publié dans : Humour
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Mardi 16 septembre 2 16 /09 /Sep 11:29


  Je me suis fait il y a longtemps quelques listes de choses à faire dans ma vie... Il y en a plusieurs, celles qui concernent mes aspirations profondes ou d'autres plus légères comme "liste des endroits où je veux aller", "liste de fantasme" ou "liste des trucs fous".

Aujourd'hui je prends celles des "trucs fous" qui ressemblent un peu à celles des endroits où je veux aller et je dresse un bilan, lol... Et la votre?



 
1. Lancer un caillou dans le Grand Canyon
FAIT

2. Faire un bain de minuit à poil dans le port d'une grande ville
FAIT

3. Boire un thé à la menthe au Sahara
FAIT

4. Nager avec un dauphin
FAIT

5. Faire du parapente au dessus d'un volcan
FAIT

6. Faire des ricochets sur la mer morte
A faire...

7. Regarder un coucher de soleil sur l'Opéra de Sydney
FAIT

8. Eviter une crotte de pigeon à Trafalgar square (et voir la mamie du bus s'en prendre une ce serait encore mieux)
FAIT

9. Acheter un joint dans un Smoky Shop à Amsterdam
FAIT

10. Chanter dans un karaoké du Edith Piaf en Inde
A faire...


Bon, la liste peut quelquefois changer aussi :)

Par Inkan - Publié dans : Inkan de l' âme
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Lundi 23 juin 1 23 /06 /Juin 23:39

« Avec mon nouveau déo efficace 48 heures... »

« Mon mascara 24h... »

« Une vaporisation sur mes fringues et hop envolées les odeurs de tabacs ...»

Et le must du must :

« Mon déo 48 heures qui en plus me fait les aisselles douces que je n’ai plus besoin de me raser... !!! »

 

Perplexe j’éteins la télé. Alors c’est ça la nouvelle tendance ? Se laver un minimum, vaporiser ses fringues au lieu de les mettre à la machine ? La pub nous encouragerait-elle à être sales ?

 

Je souris et m’imagine la femme de l’an 2008 : Un ti coup de déo le matin, super ca tient 48 h et en plus pas besoin de se raser demain... Mascara à la truelle (pas besoin d’en remettre demain, il tient 24 h et donc j’évite la séance démaquillage). Une auréole sur mon haut, lingette nettoyante, fébréze pour l’odeur, même les serviettes hygiéniques sont plus absorbantes et tiennent longtemps, plus besoin de les changer régulièrement. Le soir venu, si un point fraicheur s’impose, nous avons le nouveau chewing gum qui remplace le brossage.

Que de temps gagné ! Et avec tout ça je peux faire la pouffiasse toute la nuit en boite et je reste fraiche et ça se voit...

Heureusement qu’il y a tous ces nouveaux produits, sinon on serait sale !!!

Par Inkan - Publié dans : Inkan de l' âme
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Samedi 14 juin 6 14 /06 /Juin 11:02

Clip Evanescence My Immortal
envoyé par Pauleta_60
Par Inkan - Publié dans : Inkan de l' âme
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Jeudi 29 mai 4 29 /05 /Mai 06:58

Les heures s'écoulent lentement .
Tic tac me dit la pendule, il n'y a que moi...
Allongé sur mon lit, le regard fixé sur le plafond je cherche à trouver le sommeil qui me fuit. Et je m'ennerve encore plus, même lui m'échappe et je n'ai plus aucun controle sur des choses aussi simples que dormir.

Et je déteste ma vie, j'aurais envie de tuer cette partie de moi qui m'empêche de la vivre, d'avancer mais le fait est là, dans cette chambre, il n'y a que moi et cette partie là est plus forte la nuit. Je me bats contre moi même, j'appelle à l'aide,en silence, j'ai envie qu'on me serre dans ses bras en me disant que tout ira bien. J'ai envie de ne pas être seul même si c'est tout le paradoxe, je le recherche aussi. Je ne veux plus penser, juste être bien.

L'aube grise arrive et je distingue des formes fantomatiques, les démons sont au rendez-vous.Ils ont entendus l'appel et ils accourent. Les premières lueurs blafardes leur donnent une consistance. Un étrange ballet se déroule dans la pièce, ils me frôlent, me palpent, me goûtent.

La chaleur d'un autre corps à côté de moi chasserait ces frissons quasi électriques.Alors j' attends le soleil.

Je pense à l'exil que je m'inflige, celui d'une famille que je ne peux plus voir parce que j'estime avoir commis trop d'erreur, ou alors qu'elle en a trop commise. Celui de mes amis alors qu'ils ne demandent qu'à m'aider, qu'à comprendre alors que je joue les absents pour qu'ils me laissent sombrer dans l'oubli. Il y a du bon dans l'inertie. Ne pas faire de choix, c'est ne pas prendre le risque de se tromper et ensuite fustiger la vie parce qu'on a aucune responsabilité dans ce qui nous arrive. Et pourtant, au fond de moi, je sais déjà que j'ai tord. Je prends conscience que je me détruis, et ironiquement, je me dis que j'essaie de finir le travail que d'autres ont commencé (et que j'ai choisi avec soin de partager ma vie avec quelqu'un qui m'enfoncera aussi). Mais il y a quelque chose qui m'empêche même d'aller jusqu'au bout de ça. Un instinct de survie plus fort que toute tentative d'écourter cette vie. Dans les moments sombres (ou de lucidité), j'en viens à penser que ce n'est pas un instinct de survie mais tout simplement un biais pour souffrir, encore et toujours, pour expier, pour nettoyer la salissure de mon corps: être dans les limbes, entre vie et mort sans choisir l'un des chemins.

Je suis sorti de l'hôpital hier soir après avoir sauté par la fenêtre. Je n'ai pas voulu mourir, ni quoi que ce soit en fait. C'était une pulsion, dénuée de toute logique. La réponse à une douleur, une fenêtre ouverte, j'étais allongé sur le sol avant même d'avoir compris ce que j'avais fait et j'ai eu très peur rétrospectivement. Peur d'avoir pris le risque énorme de passer à côté de la vie.
Oui c'est étrange comme la douleur physique en étant en adéquation avec celle que j'ai dans mon coeur me fait éprouver que je suis fait de chair et de sang, et me rappelle à la notion de présent et de futur.
Comment tuer l'angoisse de ce qui va venir?Comment vais-je trouver l'énergie de me relever?
Seul le temps me le dira...



Par Inkan - Publié dans : Inkan de l' âme
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