Samedi 14 mars 6 14 /03 /Mars 00:20


(lys)

Dans mon jardin secret s'ouvrent  délices,
En de tendres carresses que l'on esquisse,
De mutins sourires que l'on veut complices,
Avec dans les yeux un brin de malice,

(rose)

De simples intentions que l'on arrose
De je t'aime auquels rien ne s'oppose
Parant la plus petites des choses
de  flocons faits de rimes et de proses

(pensée)

Sous l'évanescence de mes pensées
Murmurent et glissent gouttes de rosée
Embrassant de leur fraicheur l'etre aimé
Et distillant un parfum d'éternité

(arum)

Et de sensuelles fragrance aux aromes
de vétiver, de thym ou de pomme
appellent sans que l'on ne le somme
le doux contact de la peau d'un homme

(digitale)

Et sur mon corps, son empreinte digitale
signature ourlée comme  un pétale
Me rappelle qu'il est un être spécial:
mon tout, ma mélodie subliminale.

(ancolie)

 Et que me surprenne la mélancolie
Mes fleurs fanées par le manque de lui,
Je trouverais une patience infinie
Dans ce lieu magique qui nous réunis.


(patience)

Et pour rendre son amour immortel
j'escaladerais un arc-en ciel
pour capturer les couleurs les plus belles
et illuminer sa vie d'étincelles...

(immortelle)

Par Inkan - Publié dans : Textes et nouvelles
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Mercredi 11 mars 3 11 /03 /Mars 03:21



Le temps passe et il dessine en moi

Tant de choses qui me ramènent à toi
J'ai déposé sur ton cœur de faïence
Tout mon amour et ma confiance

Le moindre éclat peut le ternir
Juste d'y penser, je me sens frémir
J'ai si peur que j'en tremble
Qu'un jour nous ne soyons plus ensemble

J'aimerais te dire toutes les folies
Tous les scénarios qui me font envies
Mais coeur de faïence fait argile
Du mien devenu trop fragile...

Par Inkan
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Samedi 7 mars 6 07 /03 /Mars 10:58

 Il y a des dates, des événements, des choses qui se passent qui marquent un tournant dans votre vie, c'est fortuit ou provoqué, vous êtes seul ou accompagné et parfois, étrangement, les deux...

Après mon coup de télèphone à Ether, j'étais dans un état que j'ai encore du mal à définir aujourd'hui. C'était comme si j'étais dans les prémices d'une cassure ou plutôt comme si j'arrivais à un carrefour mais cette fois-ci à une telle vitesse que je devais prendre un chemin sans vraiment réfléchir, au risque de quitter la route.

L'expérience d'Ether m'avait donné une lueur d'espoir, la motivation de dépasser ma peur, l'envie d'avancer? De ne pas rester en berne au bord du chemin? Je n'arriverais pas aujourd'hui à faire le tri dans ce que je pouvais ressentir, c'était une ébullition là où d'habitude je maintiens un encéphalogramme plat.
Seul chez moi, je n'avais aucun moyen de faire diversion même si j'ai essayé, en me servant un grand verre d'alcool alors que ce n'est pas dans mon habitude de boire.
 Après avoir ouvert un frigo vide (je n'ai toujours pas fait les courses), je cherchais ce qui pourrait calmer cette faim de ...? Faim de se faire plaisir, faim d'être? Besoin d'être rempli de quelque chose. J'ai bien pensé en regardant le paquet de cigarettes vide qui trainait encore sur la table (une semaine que je n'ai plus fumé) a aller en racheter mais c'était tard...et en fait pas envie de ça.
J'ai tenté de joindre mon chéri mais aucune réponse à mon texto.

 Je me suis donc retrouvé face à "rien" et de la même manière qu'Ether, j'ai pris mon télèphone et composé le numéro de mes parents. Le coeur battant à tout rompre, j'espérais secrétement que vu l'heure personne n'allait répondre, j'ai même failli raccrocher à la deuxième sonnerie (fausse excuse, y a personne...) mais bientôt comme si je devais être mis au pied du mur, j'ai entendu la voix de mon père.
Muet, j'ai attendu une éternité avant de pouvoir émettre un son, pétrifié par la peur de ce que j'allais faire. Ma voix semblait s'être échappée.
J'ai fini par réussir à articuler, mal assuré: Ca va?
Et il y avait derrière ces deux mots tellement de choses à entendre: "je te prends par surprise, c'est un "ça va" d'introduction, je ne vais pas bien et je vais te parler sérieusement maintenant, je veux que tu m'écoutes, peu importe ce que tu en penses, je fais ça pour moi, j'en ai besoin"
Un silence, et j'ai eu un moment de doute avant de l'entendre répondre: ca va et toi? Et là , à ce ton qui était tellement pas le ton qu'on emploie pour repondre à cette question, j'ai entendu aussi ce qu'il fallait entendre: "je suis surpris que tu m'appelle, je vois qu'il y a quelque chose qui cloche, je n'ose plus rien dire, je sais pas quoi faire, je t'écoute".


 Je ne sais pas par où commencer alors je me lance sans préambule avec cette première perche.
"Ca te fait pas bizarre cette manière totalement fausse et neutre qu'on a de se parler? Comme si l'on s'adresse à un étranger alors que ce ne devrait pas être le cas...?"
Et là, de nouveau un silence durant laquelle j'essaie d'évaluer l'impact de cette premiere approche. Et au mot unique qui suivra, "si", je décide de continuer, brusque je m'en rends compte, mais on ne peut plus honnête, ça sort comme ça vient, me dis-je, sans gants mais ça fait des années que j'en prends:
"Papa, je crois que je ne t'aime pas, j'en éprouve une trés grande culpabilité parce que ça ne devrait pas être comme ça, mais pourtant ça l'est, je n'arrive pas à éprouver aujourd'hui autre chose que de la colère envers toi et ça me bouffe la vie. Ca me bouffe la vie aussi de faire semblant que tout va bien entre nous alors que l'on sait très bien que ça sonne faux à chaque mot prononcé. D'ailleurs j'en éprouve un tel malaise que j'évite qu'il y en ait beaucoup. On sauve les apparences, aussi bien toi que moi mais on ne leurre personne."
Je suis mortifié par ce que je viens de dire mais j'en éprouve en même temps un formidable soulagement, j'ai dit ce que je voulais dire, sans réfléchir aux conséquences que ça pourrait avoir sur l'autre, je l'ai dit pour moi et je découvre pour la première fois que je ne lui appartiens plus et que je suis libre de mes actes en face de lui.
Il ne répond rien et j'ai l'espace d'un instant envie de m'excuser, mais une force nouvelle m'habite et je ne le fais pas: je n'ai dit que la vérité.

Perdus chacun de notre côté dans nos pensées, j'en profitais pour noter que ça ne se passait pas comme je fantasmais cette conversation: là où je pensais que j'allais lui en mettre plein la gueule, finalement je n'en éprouvais pas le besoin. Je n'avais pas envie de me défouler, d'attaquer ou de me défendre, juste envie de dire ce que je ressentais, de la manière la plus objective possible, en faisant le tri des choses que j'avais envie de reprocher: celles qui n'avaient plus d'importance, celles qui étaient exagérées et celles que tout simplement je n'arrivais pas à comprendre et dont je voulais me débarrasser en ayant des réponses, si c'était possible...Je voulais: la vérité.
J'étais en train de préparer ma phrase suivante, en choisissant mieux les mots quand, à son tour, il me surprit en disant d'une voix ettoufée: "pardon"
Celà venait de me couper dans mon élan, je venais à peine de commencer ce que j'avais à dire. J'ai cru l'avoir imaginé et je suis resté muet, mais je l'ai entendu encore ce mot: "pardon" avec toute la force que lui donnait un sanglot et soudain, j'en fus bouleversé. Je n'avais pas imaginé qu'il pouvait avoir mal aussi et le fait de l'entendre me donnait enfin la possibilité d'envisager un pardon  puisqu'il regrettait et que comme moi il aurait voulu que ce ne soit pas.
 Il devenait inutile pour moi alors que les choses soient plus précisées. Après des années de faux-semblants, un seul mot disait tout ce qui devait l'être. Ce mot et toutes les phrases qu'il y avait derrière. Et ce faisant, je comprenais ce qu'il voulait me dire, comme il faisait de son côté...communication non verbale...
 Il continua pourtant en me disant qu'il avait été un mauvais père, qu'il n'avait pas connu le sien et qu'il s'était promis de faire mieux mais qu'il avait tout raté, qu'il avait tout abimé et qu'il ne pouvait que le regretter. Que c'était normal qu'on veuille le punir en ne lui accordant aucune légitimité d'être notre pêre. Qu'on le dépossédait de ce qu'il avait de plus précieux et que c'était mérité. Et il demanda encore pardon, en pleurant sur lui cette fois-ci, je crois...

Il voulait donc se pardonner aussi. Je compris mieux ce que me disait hier Ether, même si le concept de paternité m'est totalement étranger et que je n'arrive pas à imaginer ce que celà peut faire que la chair de sa chair nous repousse.
Peut-être qu'en effet c'est en soi une punition suffisante. Je suis moi-même assez conscient de la douleur que l'on ressent en voyant fuir ceux que l'on aime et de ce que la culpabilité peut avoir d'insidueuse.
Je n'ai pas voulu donner l'absolution tout de suite, celà aurait été encore mentir. Alors en ayant l'impression d'être pour la première fois le moteur de cette "relation" entre nous, je lui ai répondu:
Il me faut du temps, encore, et je sais pas si ça suffira. Il est possible que je puisse ne plus te détester, même peut-être pardonner, mais ça me demande de faire un cheminement, d'être sûr que j'ai envie de trouver un père que j'aime quand même, malgré moi et malgré lui. Il est peut être inutile pour moi de trouver une raison à tout ça, il me suffisait de comprendre que c'est toi qui a un grave problème qui a eu des répercussions sur moi. Pour que celà n'en ait plus, il me semble normal que tu t'emplois à le régler et de mon côté, je dois faire la même chose pour effacer les conséquences.
J'étais subitement très fatigué et je lui dis à nouveaux que l'on devait laisser le temps passer, que j'aurais peut-être pas envie de rappeler de suite et qu'il devait me laisser libre de choisir.
Après un silence durant lequel aucun "je t'aime" ne sortit des deux côtés par pudeur, habitude ou honte, je ne sais pas, je raccrochais le premier.

J'ai ensuite éclaté en sanglots, pour relacher une tension accumulée. J'ai pleuré longtemps jusqu'au moment où je me suis rendu compte que je pleurais sans avoir plus rien à évacuer, que c'était juste physiologique. Et je me suis endormi sans ne plus penser à rien.
Ce matin je me suis réveillé avec une sensation de nouveauté. J'avais envie de partager celà avec quelqu'un, réfléchir à tout ce qui c'était dit, en analyser les moindres recoins.
Alors j'ai ouvert mon blog et j'ai décidé d'effacer quelques articles que je trainais comme des boulets, j'en ai publié un vieux qui était au point de départ de cette dépression qui s'est étiré sur 9 mois.
En le lisant je fus saisis d'un élan spirituel: il y a des signes, partout, on ne les voit pas toujours du premier coup.
Le 28 mai dernier, je sortais de l'hopital et exactement 9 mois plus tard je décollais pour un autre pays près à m'ouvrir à la vie. Comme lors d'un accouchement j'ai eu des "contractions" de mieux être sans que le noeud du problème ne sorte. Il aura fallu l'exemple ou le soutien de proches, une certaine léthargie et du temps aussi pour que je décide de quitter "le ventre de mon père".
Ainsi , moi Inkan, je suis né deux fois...

Par Inkan
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Mercredi 11 février 3 11 /02 /Fév 21:59


J'aperçus à quelques mètres de moi deux émeraudes
Suspendues dans l'écrin vert sombre de la forêt,
Muettes présences de l'animal qui me scrutait
Sous l'opalescent clair de lune de cette nuit chaude.

A pas feutrés et dansant au rythme du silence,
Glissant dans l'espace, il vint vers moi lentement.
Son regard fascinant, noyant mes sentiments,
Abandonné, je l'attendais avec patience.

Haletant, je fermai les yeux pour mieux le voir
Et agenouillé, présentai ma gorge offerte
Aux dents d'ivoire serties dans cette machoire experte.
Respectueux de la nature et de son savoir.

Le souffle chaud de la vie annonçant la mort
Se posa sur mon cou, et lorsqu'une goutte de salive
Brisa ma confiance en lui, sorti de la sylve,
Un incontrôlable frisson parcourut mon corps.

Soudain humble devant la Terre que le fou dénigre
Je me jurais de ne plus jamais l'offenser.
Alors, il partit dans un frôlement velouté,
Et sur ma peau frémissante, le Baiser du Tigre.

Par Inkan - Publié dans : Textes et nouvelles
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Mercredi 28 janvier 3 28 /01 /Jan 14:42


J'ai longtemps attendu sous ce vieux chêne
Où j'ai laissé courir sur mon visage
La tendre carresse de ses feuilles anciennes
Charmé par la majesté de son âge.
Ses doux baisers en appelaient d'autres
Et j'oubliais le sens de tous les mots.
Je pensais à l'histoire qu'est la nôtre,
Au beau dessin de la courbe de ton dos
Comme l'écorce de l'arbre séculaire.
Je voulais y déposer ma bouche
Pour apaiser douleur et colère
Qu'enfin tes doigts simplement me touchent.
Et le vent jouait dans mes cheveux
Racontant des histoires de brins d'herbe
Qu'il tenait de la magie de ces lieux
Pour que je t'embrasse avec celle du verbe.
Alors ton visage s'imposa en moi
Le contour de tes lèvres et de tes yeux.
Je ressentis un étrange désarroi
Mon coeur soudain comme une boule de feu.
La magie des elfes devint tienne
Et combla le vide de ton absence.
Des grains de poussières en file indienne
Dessinèrent des volutes en mouvance.
Et à travers les feuilles un rayon de lumière
Finit sa course sur ma tête penchée en arrière.
Alors un sourire sur mon visage
Je pris un de mes plus beaux crayons
Et traçai sur l'arbre comme une image
Dans un coeur l'empreinte de nos deux noms...

Par Inkan - Publié dans : Textes et nouvelles
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Mardi 27 janvier 2 27 /01 /Jan 23:30

 


 Le clair de lune, le bruit des vagues… Un oiseau de mer au loin perce le silence.

 

Les pieds dans l’eau, elle regarde la lumière blafarde se refléter sur les crêtes des vagues. Cela ressemble aux ondulations d’un drap blanc de soie… Un berceau…son linceul.

L’odeur de l’iode emplit ses narines et le ressac semble mimer sa respiration, lente et profonde.  Réminiscences… Elle tourne alors ses sens vers l’étendue  qui s’étire à perte de vue. Une pensée fugace la traverse, combien de temps a-t-il fallu à l’eau pour sculpter ce paysage ?  Puis une lumière attire son regard vers  l’horizon. Un nouvel éclair dessine sans bruit un trait d’union entre le ciel et l’eau.  C’était fugitif, aucun autre ne le suivra. Pourtant, presque sur la pointe des pieds, elle regarde loin devant elle, essaie de percevoir l’existence d’un autre chose… un autre monde. Et finalement, presque langoureusement, elle se dévêt en avançant lentement dans l’eau.

Les vêtements flottent un moment comme une méduse  mourante et viennent s’échouer sur le rivage, là où s’arrêtent ses empreintes dans le sable.

 

La plage est déserte, immense. L’eau salée appelle l’eau salée et ses larmes tombent dans la mer, se mêlent à elle.

Guidée par les vagues qui l’appellent, elle avance…Et à chacun de ses pas, la solitude s’engouffre, seul un océan entier peut servir de réceptacle à cette immense détresse. Seul  un océan peut la contenir toute entière et elle tombe amoureuse de l’étreinte de l’eau.

Ce besoin d’être touchée, sa peau réclame ce contact… Des centaines de doigts froids comme sa propre vie courent sur elles,  l’enveloppent et  la console.

Sensuelle, l’eau monte sa caresse sur ses épaules, son cou, ses lèvres.

 Elle ferme les yeux et alors s’abandonne à l’océan qui se referme sur ses cheveux pour l’entrainer de ses bras froids mais rassurant vers le fond. Elle ouvre la bouche pour lui donner cet ultime baiser.

Une barque glisse à la surface, à son bord un vieil homme qui semble la voir mais il se reprend et en un mouvement de rame s’éloigne aussi silencieusement qu’il est arrivé.

Elle regarde d’en bas l’embarcation s’échapper.

Aucune main humaine ne s’est tendue vers elle.

Un dernier hoquet et une myriade de bulles s’envolent de sa gorge en un dernier cri muet. C’est comme s’endormir avec son amour se dit-elle.

Les bulles s’accrochent à ses cheveux et lui font une couronne. C’est le cadeau d’adieu de la Terre, sa cérémonie.

Bercée par l’eau, la jeune fille s’en va au large, elle abandonne le monde des hommes.

 

Le lendemain, au bistrot du port, un vieil homme affirmera sous les rires des marins que la nuit dernière, entre deux apparitions du clair de lune, il a vu...
Une sirène...

Par Inkan - Publié dans : Textes et nouvelles
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Vendredi 28 novembre 5 28 /11 /Nov 20:19

Toi qui me lis, ce soir j'ai envie de te prendre par la main, viens, je vais te faire visiter ma forêt enchantée... On s'y perd souvent par mégarde si on s'éloigne un peu trop des sentiers préexistants, souvent les trolls et les fées s'amusent à en tracer de nouveaux qui semblent ne mener nulle part...Mais cette forêt est merveilleuse... La lumière filtre à travers le feuillage et tombe sur un tapis de fleurs et de mousses phosphorescentes qui changent de couleurs à chaque caresse d'une brise tiède et parfumée.
Dans les rayons de lumière dansent des insectes étranges et des papillons multicolores et partout plane cette suave fragrance qui invite à s'asseoir, s'alanguir et profiter du plaisir des sens.
 
C'est une marche initiatique,elle libère du poid qui pèse sur notre coeur. Une douce musique comme un chuchotement flotte autours de nous, c'est là que demeurent les pensées d'amour de ceux qui ne sont pas à côté de nous mais qui nous attendent quelque part.
C'est apaisant cet amour que l'on peut sentir comme la caresse du soleil, cet amour qu'on a oublié. C'est une promesse, on le retrouvera, d'ailleurs il est là au fond de nous, il vibre comme un diapason et s'amplifie quand on commence à le percevoir. "L'ange est là", au fond de toi...Il ne demande qu'à te serrer dans ses bras, tu ne demandes qu'à le voir.
Dans cette forêt le temps s'arrête et le voile de nos souvenirs nous recouvre amoureusement. Le vent mutin danse dans tes cheveux et se love contre ton front, comme le geste tendre de ta mère qui te bordait enfant.  
  L'air est frais et en bombant le torse tu prends une profonde inspiration pour te laisser inonder du plaisir d'être en vie. Des feuilles d'emeraudes nimbées de rosée refletent une myriade d'instants de bonheur à venir: kaleidoscope d'arc-en-ciel...
Nous arrivons au coeur de la forêt, peu de gens ont vu ce temple mystérieux.
Une licorne de marbre en garde l'entrée, elle baisse sa tête finement ciselée pour saluer notre passage alors que derrière nous un rideau de fougères se referme.
Nous avons beaucoup marché mais nous ne sommes plus fatigués. Tu regardes cette fontaine que tu trouves si belle, une nuée de fées s'ébattent en sautant de goutte d'eau en goutte d'eau. Elle nous font signe d'approcher: tu cueilles une fleur d'hibiscus et tu la remplies de l'onde cristaline. Lorsque tu la portes à tes lèvres tu sais que cet endroit est magique et qu'il va te transformer. Une allée de marbre méne à une porte couverte de lierre. Tu veux voir ce qu'il y a derrière et je reste là, tu trouveras derrière cette porte ce que tu voudras, car tu sais que maintenant c'est toi qui écrit cette histoire...


Par Inkan - Publié dans : Textes et nouvelles
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Mercredi 19 novembre 3 19 /11 /Nov 17:17
Toi qui vient ici, ouvres ton coeur, (p)oses tes mots et autant de promesses...
Toi qui me lit (lie) , baisse ta garde, car tu ne seras jugée qu'avec tendresse...

Toi mon amie, crois en ton étoile, et la vie deviendra pour toi une alliée fidèle...
Toi qui sourit, laisse se figer le temps,et je peindrais pour toi cette étincelle...
Par Inkan - Publié dans : Inkan de l' âme
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Samedi 8 novembre 6 08 /11 /Nov 14:20
"Love's Divine"

Then the rainstorm came, over me
And I felt my spirit break
I had lost all of my, belief you see
And realized my mistake
But time threw a prayer, to me
And all around me became still

I need love, love's divine
Please forgive me now I see that I've been blind
Give me love, love is what I need to help me know my name

Through the rainstorm came sanctuary
And I felt my spirit fly
I had found all of my reality
I realize what it takes

'Cause I need love, love's divine
Please forgive me now I see that I've been blind
Give me love, love is what I need to help me know my name

Oh I, don't bet (don't bend), don't break (don't break)
Show me how to live and promise me you won't forsake
'Cause love can help me know my name

Well I try to say there's nothing wrong
But inside I felt me lying all along
But the message here was plain to see
Believe me

'Cause I need love, love's divine
Please forgive me now I see that I've been blind
Give me love, love is what I need to help me know my name

Oh I, don't bet (don't bend), don't break (don't break)
Show me how to live and promise me you won't forsake
'Cause love can help me know my name

Love can help me know my name.

Par Inkan - Publié dans : Inkan de l' âme
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Mardi 4 novembre 2 04 /11 /Nov 21:36


Un corps embrasé qui ne se contrôle

Un étrange et doux mélange des deux pôles

Nord et sud qui s’attirent et se chérissent

Cartographie de doigts qui pétrissent

Chaque parcelle de la peau de l’animal

Sombrer dans les profondeurs abyssales

Puis laisser affluer le désir charnel

Flux et reflux comme les marées d’été

Se découvrir pour mieux s’abandonner.

Caresses de nos deux mains entrelacées

Puis tendres regards complices échangés

Déposer dans une plénitude totale

Un baiser sur la peau de l’animal…

Par Inkan - Publié dans : Textes et nouvelles
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