Inkan de l' âme

Dimanche 24 février 7 24 /02 /Fév 01:45
Réponse à Lex...


DIRECTIVES:

Copiez ce questionnaire en entier et collez le dans un nouveau mail, changez toutes les réponses pour écrire les vôtres, ensuite, envoyez ce message à un groupe de gens, incluant la personne qui vous a envoyé ce courrier. Vous allez ainsi apprendre plusieurs choses intéressantes à propos de vos amis...

hé hé...




QUESTIONNAIRE :

1. Quelle heure est-il : 01h45 du mat
2. Prénom: Inkan? lol
3. Ton anniversaire: Fin mai
4. Signe du zodiaque: gémeau 
6. Tatouages : Deux
7. As-tu déjà été amoureux (se) ? Oui, oui, oui...
8. As-tu déjà aimé jusqu'au point de pleurer pour quelqu'un ? Oui, oui, oui... 
9. As-tu déjà eu un accident de voiture ? Oui
10. As-tu déjà eu une fracture ?non, si, en fait, du coeur, lol
11. Pepsi ou Coke? Coke sans agliscisme
12. Bière ou vin ? Cherry coke?
13. Le verre : Quelqu'un aurait il bu en faisant ce questionnaire ? Pas compris la question :(
14. Couleur de sous-vêtements préférées : Noir ou Blanc
16. Numéro préféré : 5
17. Type de musique préféré: RNB SOUL
18. Fleurs : Orchidées
19. Sujet de conversation détesté:" Mais et toi dans tout ça?"
20. Disney ou Warner (film) : Les deux plus la Fox
21. Fast food préféré : MAc do mais beurk quand même
22. Un problème : Jamais été bon en math...
23. Couleur préférée: vert
24. Plat Favoris : n'importe quoi dégoulinant sous le fromage
25. Plus grand rêve: Le réaliser
26. Lequel de tes amis vit le plus loin ? Le ciel, çà compte?
27. Qui sera le plus rapide à te répondre à ton avis : Ether
28. Qui sera le plus long? Dieu
29. Ami(s) spécial(ux): Ether et deux autres
30. Que changerais-tu dans ta vie : ma mort?
31. Tu as un ordi à la maison ? Me truc au bout de la souris?
32. CD préféré: Black Eyed Peas: Elefunk
33. La première chose que tu penses quand tu te réveilles : j'ai du rab, encore 5 minutes...
34. Comment vois tu l'Amour : une quête
35. Quelque chose que tu as avec toi et que tu n'as jamais quitté: Mes piercings...)
36. Qu'y a t'il sur tes murs du papier peint ? Peintures de plusieurs couleurs (du vert, du orange, du jaune...)
37. Qu' y a t il sous ton lit : Une télé, une chauffeuse, ma cabane...
38. Quelque chose de gentil à la pers. qui t'a envoyé ce mail: J'aime ton questionnaire
39. Nomme la/les personne/s qui ne te répondra/dront sûrement pas: Marylin Monroe
40. Celles dont tu es sûr qui te répondront: en fait j'en sais rien.  
41. Qui aimerais-tu voir répondre : tous!
42. Que dirais-tu à quelqu'un en particulier: Dieu: tu me ^prêtes tes pouvoirs une journée?
43. Sport favoris : bronzer 
44. Timide ou extraverti: Ca depend du public
45. Ton surnom : Bijou, Mon ange, Chef
46. Langues que tu parles bien : Français, anglais, espagnol
47. Un mot que tu aimes dire : Oops
48. Un coucou à quelqu'un en particulier : Tous 
49. Heure : 2h00
50. Livre : Le petit prince
51 . Soap ou meal : Meal 
54. Sucré ou salé : Salé 
55. Lieu favori: le desert
56. film préféré: Ecrire pour exister
57. Couleur detesté : Rose
58. Animal préféré : Chat
59. Que diriez vous à BUSH : Bush de là (merci Mc)

Par Inkan - Publié dans : Inkan de l' âme
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Jeudi 14 février 4 14 /02 /Fév 22:53

Une chanson que j'aime beaucoup et la traduction que j'en propose:



Oh hey...
Ooh hey

J’essaie de choisir

Quelle route prendre

Je pense que j’ai pris un faux départ quelque part
 
Ooh hey

J’essaie de choisir

Quelle route prendre

Je pense que j’ai pris un faux départ quelque part

Ignorais-tu, ignorais-tu

Que j’ai essayé d’avancer mais que je me suis perdue

Ignorais-tu, ignorais-tu
que j’ai arrêté de laisser mes émotions parler
Ignorais-tu, ignorais-tu
que je connaissais le prix que je n’ai pas voulu payer
Ignorais-tu, ignorais-tu
parce que tu ne sais jamais sur quelle carte tu vas tomber

Il est temps de sauver le monde

Ce monde où demeurent
Tant de choses que je ne connais pas
J’ai changé d’avis tellement souvent
que je pense que je suis née pour faire des erreurs
mais je n’ai pas peur d’en porter le poids
Ainsi quand je tombe du chemin

Je sais que mon Coeur m’y ramènera

Ooh hey
J’essaie de choisir

Quelle route prendre

Je pense que j’ai pris un faux départ quelque part

Ooh hey
J’essaie de choisir

Quelle route prendre

Je pense que j’ai pris un faux départ quelque part

Ignorais-tu, ignorais-tu

Que j’ai essayé de m’échapper mais je me suis perdue
Ignorais-tu, ignorais-tu
que j’ai arrêté de laisser mes émotions parler
Ignorais-tu, ignorais-tu
que je connaissais le prix que je n’ai pas voulu payer
Ignorais-tu, ignorais-tu
parce que tu ne sais jamais sur quelle carte tu vas tomber

L’amour c’est la vie,

Et la vie est libre
Viens la chevaucher avec moi

Libère ton esprit et trouve ta voie
 Il y aura un jour plus lumineux
 

L’amour c’est la vie,

Et la vie est libre
Viens la chevaucher avec moi

Libère ton esprit et trouve ta voie
 Il y aura un jour plus lumineux

Par Inkan - Publié dans : Inkan de l' âme
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Mercredi 23 janvier 3 23 /01 /Jan 14:22
L'adulte tremblait devant son clavier,  et a  revécu une expérience douloureuse. Il est redevenu l'enfant et, l'histoire  racontée, est parti vomir dans les WC. L'adulte a  pleuré comme il n'avait pas pleuré depuis un moment, cherchant à comprendre, sans trouver  plus de réponses, si ce n'est  en  revivant à nouveau cet après-midi, celle qui  lui a soufflé que non, si il avait fait un autre choix, il n'aurait pas pu s'échapper quand  même.  Soulagement éphémère car malgré tout, l'histoire demeure et les cicatrices aussi.  Comme celles de son corps, elles diminuent mais , quand il regarde, elles sont toujours là. Pas d'autre choix  que de vivre avec, et  si  l'absolution ne vient pas, comprendre qu'il doit s'aimer tel qu'il est...
Roulé en boule sous la couette, il a attendu le sommeil qui ne voulait pas venir, agité par des sanglots intérieurs et redoutant les cauchemards qui viendraient peut-être.
Une différence cependant, cette nuit là, l'adulte n'était pas seul et a gouté au réconfort d'être serré tendrement par les bras d'une amie, qui si elle ne pouvait pas le soulager complétement, pouvait au moins lui dire qu'il était en sécurité avec elle.
Merci ether d'avoir été là et d'avoir combattu les démons avec moi.
Merci, c'est pas assez fort pour te dire ce que j'ai ressenti.
Il faudrait un nouveau mot pour dire que tu étais, moi, une mère, une soeur, un ange, un baume et un espoir. Je t'aime.
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Mercredi 23 janvier 3 23 /01 /Jan 03:26
C'est l'été, le mois de mai,  il  a 9 ans, bientôt 10.

Il est encore en primaire,en CM2, et comme il est grand, il a le droit de rentrer tout seul de l'école en vélo, pour la première fois.
  Il ne se passe jamais rien dans ce coin, petit village, paumé et les 5 km de route qui séparent l'école de la maison au milieu de la forêt s'etalent comme la promesse d'une escapade, et il saute sur son vélo, laissant sa mère partir devant en voiture avec à l'intérieur son frère et sa soeur, le nez collé à la vitre, jaloux.
Il leur tire la langue et ralentis pour savourer au maximum ce nouveau pouvoir et les narguer. Il a bien l'intention de prendre son temps et d'en profiter.

Ca sent le gazon fraichement tondu et c'est avec plénitude qu'il arrive à hauteur de l'étang qui marque la fin du village, là où on vient pêcher quelques fois, là où on tire le feu d'artifice aussi. Il le regarde et s'aperçoit qu'il le découvre sous un autre angle. Tout à l'air différent quand on est juché sur son vélo, on a le temps de voir les choses plus précisément que lorsqu'on passe en voiture. Quelques souvenirs affluent, des bons et il accélére à nouveau, cette fois-ci, il a décidé de rentrer très vite pour les surprendre.
"Tu es déjà arrivé?!!
- Bin oui, je roule vite moi, je peux rentrer tout seul en vélo tout le temps, tu vois"

Il sourit, il va leur montrer qu'il est grand maintenant et qu'il peut être plus autonome, 5 km, c'est pas si loin que ça quand on a 9 ans!

L'étang est loin maintenant, c'est la forêt de chaque côté, silencieuse, pas une voiture ne trouble la chaleur de cette fin d'après-midi. De temps en temps, un petit sentier, un de ceux qu'on prend pour aller chercher les châteignes ou les champignons, s'ouvre sur le côté, enjambant un petit fossé herbeux.
Tiens, dans celui là, il y a une voiture...
L'enfant se tord le cou pour voir si il reconnait quelqu'un mais rien ne bouge, il continue et repense alors aux kms qu'il reste en appuyant plus fort sur les pédales... C'est la course contre la voiture de maman, faut pas oublier!

Pourtant, il s'arrête. Quelqu'un vient de l'appeler.

Un monsieur est là, il sort d'où? Il lui a fait peur, l'espace d'une seconde puis la curioité l'emporte, qu'est ce qu'il lui veut? Il le connait?

Le monsieur s'approche et le dévisage. Les deux figures sont proches maintenant.

"tu t'appelles comment?"
L'enfant ne répond pas.
"T'es un garçon ou une fille?
-un garçon!! Ca se voit pas?! (il sait que ça ne se voit pas, on le prend souvent pour une fille, il est androgyne et à l'ecole souvent on rigole de ça)
Mais là, il n'a pas envie qu'un inconnu se trompe et le provoque comme ça, alors il le regarde avec défi, il n'a pas peur de lui faire face.

Le monsieur a l'air de s'en foutre, en fait, il a l'air ennuyé. L'enfant décide que ce n'est pas son problème et remonte sur sa selle.
La main de l'homme est sur le porte bagage, le vélo ne part pas et alors il regarde de nouveau son propriétaire, l'air de dire "qu'est-ce que tu veux?" mais ne le dit pas, on ne manque pas de respect aux adultes...
L'homme bredouille (il a l'air très embété) le garçon ne comprend rien même en s'appliquant.
-Mes clefs... sous mon siège...trop grand, j'y arrive pas... C'est quoi ton nom?
L'enfant comprend enfin que l'adulte lui demande de l'aide pour récupérer ses clefs sous son siège et comme il a envie de partir très vite maintenant, il oppose un mensonge, il doit aller chez le dentiste, mensonge si mauvais qu'il s'en rend compte et en a honte. Il a un peu peur, il ne peut pas partir.

Alors il décide de faire vite pour rentrer chez lui et consent à s'engager sur le chemin vers la voiture. Pendant que le monsieur tient le vélo, il monte dans celle-ci et commence à chercher sous le fauteuil. Il n'y a pas de clefs, il se retourne pour lui dire mais il est déjà là, juste derrière. La peur arrive, cette fois très violente, il cherche des yeux son vélo, innaccessible dans le fossé. Le monsieur monte aussi, l'écrase et claque la portière derrière lui. Il a un jogging bleu,il sent le vin, odeur  qui restera à jamais dans  sa mémoire comme l'image de la bosse là  où  est son zizi (le pénis a dit le maitre à l'école)... Et la main énorme qui attrape la sienne et la tire pour toucher ce qu'il ne veut pas toucher. Un dernier sursaut, l'enfant mord la main, très fort, sans se retenir comme il fait quand il mord son frère. Il mord pour faire saigner. Et l'autre main  monstrueuse  attrappe sa tête et la jette sur la portière du passager. Un bruit sourd qui résonne dans son crâne, et qui bourdonne comme un cercle qui s'agrandit, s'aggrandit et l'aspire. Une onde qui fait mal, il est pétrifié, l'accoudoir écrase son nez et la même main tire ses vétements. Il voudrait crier, pleurer, hurler, mordre encore mais il sait qu'il est plus faible et alors il préfére quitter son corps pour ne pas sentir la suite, parce qu'il sait ce que le monsieur veut faire avec son zizi maintenant. Le gout du sang arrive, il est tout partout dans sa tête, dans ses tempes et il veut ne plus respirer pour mourir tout de suite. L'odeur du vin est là, elle lui rappelle que le monsieur est là, il essaie de l'oublier, il a mal partout et peut-être qu'il va s'évanouir... Oui c'est ça, si il s'évanouit, il va arrêter et alors que la tête cogne à nouveau plusieurs fois contre la portière, il décide que c'est ce qu'il va faire.

Il regarde maintenant le bonbon dans sa main, en se rappelant ce que le monsieur a dit en partant et en le laissant là dans le fossé. Le monsieur a des enfants, il pleurait parce qu'il les aimait. Il fait tout blanc, ça veut rien dire, mais il fait tout blanc et c'est bien comme ça, il oublie où il a mal.
Combien de temps, il est resté là a attendre que la mort arrive, il ne sait pas, mais elle n'est pas arrivée alors il a jeté le bonbon,essuyé le sang pour pas qu'on le gronde à la maison et décidé qu'il fallait partir.
Maintenant il a peur de rentrer mais il a aussi peur que le monsieur revienne et le tue pour de vrai. Il choisit alors de ne pas mourir et en grimaçant sort du fossé le vélo qui fait maintenant une tonne.
il n'est pas si fort que ça en fait, oui, l'inkan n'a que 9 ans...


Par Inkan - Publié dans : Inkan de l' âme
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Mercredi 23 janvier 3 23 /01 /Jan 02:06
Le barrage, celui qui retient les eaux... Une image, je suis fasciné par les barrages et quand  je me promène  le long du  mur,  je ne manque pas de regarder de chaque côté.

Côté  "lac", une eau calme, immense, d'une couleur attirante, qui me donne souvent envie de plonger pour faire quelques brasses... C'est  presque rassurant.

Côté "gorge", cet  à-pic vertigineux, qui m'aspire et m'effraie...Mais aussi quand je me penche et que je regarde tout en bas, cette envie quelque fois de sauter pour m'envoler comme les martinets que je vois  tourbilloner dans  des ballets aériens, libres... Ce côté là évoque plus la vie et pourtant si je saute de ce côté là, je sais que je vais m'écraser...Et je regarde  alors la rivière  au fond, je  me dis qu'elle va jusqu'à la mer,  une autre immensité d'eau. Plus grande, plus belle, pleine de vie,  notre berceau et je rêve d'une  autre plénitude, celle d'être un dauphin,  libre aussi et  accompagné de ses congénéres. J'aime la mer, et j'aimerais y être.

Le vent souffle en haut des barrages, il nous fouette le visage, nous carresse, nous murmure qu'on est en vie. Il me balance d'un côté ou de l'autre. En haut du barrage, je sens que je suis à un carrefour et que je dois choisir mon côté...

Une amie hier m'a dit que j'étais ce barrage. Ses mots me font encore réflèchir aujourd'hui. Ce n'est pas la première fois que je les entends. Ma meilleure amie me l'a dit aussi, je n'exprime souvent rien de ce que je ressens et alors je laisse aux autres la possibilité d'interpreter à leur guise...Je les laisse dans le doute et certainement dans l'incapacité de m'aider quand ils le souhaitent.

Auourd'hui, ce lac profond et turquoise où j'ai stocké les flots de mes souffrances, de mes peurs et de mes errances est probablement trop puissant pour ce mur que j'ai érigé entre les autres et moi. Entre ce que je ressens et ce que je veux montrer.
Cette amie m'a dit, si le mur se fendille, les eaux risquent de se déverser et de tout emporter sur leur passage. Mais si celà arrive, ce n'est pas forcèment mal car là où il y avait un barrage avant, il y aura le vrai toi en train de se (re)construire.

J'ai envie d'ouvrir les vannes, de laisser l'eau s'echapper de manière moins violente. Je sais quel est le côté que je dois privilègier. Mais j'ai peur... Je connais la tiedeur du lac, ses moindres remous, sa vase au fond, c'est mon lac. Cet endroit où je me sens en sécurité est aussi celui où je me noie queques fois, souvent même.
Je me rassure alors en me disant que ce n'est pas moi qui ais posé les première pierres du mur, mais la vérité, c'est que j'ai posé toutes les suivantes. Si aujourd'hui, je n'ose laisser les eaux sortir, c'est qu'en plus de moi, je redoute qu'elles n'emportent les autres sur leur passage.

C'est le moment de vous dire que je me suis penché du côté du lac et que même si j'ai envie d'y retourner, pour me plonger une dernière fois dans ces eaux où je me baigne depuis si longtemps, j'ai cette fois vu en plus de mon reflet, celui de votre main tendue.

Je suis secret, c'est vrai, trop. Pour garder l'image, il ya des moments où vous pensez que le courant m'entraine loin de vous. Mais ces silences arrivent souvent quand je me débats pour ne pas me noyer. C'est mon fonctionnement et je m'en excuse. Ces jours là, je penserai à vous et tenterais de nager dans votre direction, pour un jour avec vous rejoindre la mer.

Il est arrivé ce jour où je dois le faire...










Par Inkan - Publié dans : Inkan de l' âme
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Mardi 8 janvier 2 08 /01 /Jan 17:35


PAA092000003.jpg

Il y a des jours où je me scrute dans le miroir et je tire sur ma peau, je m'essaie à changer sa forme, plus lisse, plus tirée, plus plissée. Je fais des grimaces avec celle-ci et je compare l'image que je vois avec celle que j'ai de moi, à l'intérieur, derrière cette peau.
Je pense à cette citation d'Arthur Schopenhauer: 
"Chacun est enfermé dans sa conscience comme dans sa peau"

Il y a  quantité d'expression avec le mot "peau"...
Etre dans la peau de l'autre, bien dans sa peau (ou mal), ne pas vendre la peau de l'ours avant de l'avoir tué, peau de chagrin, à fleur de peau,  j'aurais ta peau, y laisser sa peau, tenir à sa peau, je n'aimerais pas être dans sa peau, vieille peau, entrer dans la peau du personnage, avoir quelqu'un dans la peau, défendre sa peau, changer de peau, glisser sur une peau de banane... Pot de terre contre pot de fer (oups je me suis laissé emporter, lol)

A croire que par extension, la peau est devenue le corps!

J'aime la peau quand elle est douce et cuivrée, j'aime son contact, je suis très tactile avec les gens que j'aime.
Je repense à un passage du film de Jean-Jacques Annaud "L'amant" où il parle de la découverte de la peau... J’aime ce passage, c'est ce qu'elle m'inspire, une sorte de fascination souvent (surtout quand la lumière d'une bougie y apporte une touche d'érotisme).

Et pourtant ça n'a pas toujours été comme ça, vers la fin de mon adolescence et au début de l'âge adulte, la peau, et surtout la mienne devait être cette frontière qu'il ne fallait pas dépasser. Un contact, un frôlement était perçu comme une agression, une invasion de plus. Car ma peau était à ce moment mémoire. Perverse, elle me rappelait les nombreuses intrusions auxquelles elle avait dû faire face dans sa jeunesse. Elle gardait les cicatrices des morsures des doigts d'adultes sur un corps d'enfant. Une intrusion, un viol répété et qui lui avait donné envie de devenir cuir.

Cuir:
De là peut-être ce goût que j'ai pour le cuir et le daim. J'aime la peau d'animal (sans fourrure), celle-ci devient une deuxième peau pour moi, plus dure, qui peut me protéger du contact de l'autre ou au contraire attirer son regard comme un défi. 
J'ai plusieurs cuirs, des manteaux, longs, courts, classiques ou au contraire excentriques, comme des armures qui cacheraient mon propre corps. Quelquefois aussi comme un bijou qui gommerait ses marques pour l'érotiser lorsque mon propre regard le déprécie. J'aime son toucher, sans entrer dans le fétichisme, cette peau là protège la mienne.

Erotisme de la peau:
Souvent quand j'achète un yaourt et que je repense à sa pub (tiens elle n'a pas jouie en mangeant le yaourt, elle doit être frigide), je me rends compte à quelle point celle-ci est objet de désir. Que ce soit dans des magazines ou à la télé, la peau semble faite pour être douce, sensuelle, touchée et caressée. Autant de raisons de me rappeler que j'étais anormal de ne pas vouloir qu'on la touche...Autant de raison aussi d'essayer de comprendre. J'ai dû apprivoiser ma peau, dans ma salle de bain, à coup de gel douche parfumé (tout le monde semble si bien dans sa peau quand ils se touchent  douchent sous une pluie d'été avec le nouveau gel douche aux extraits de graines de perlimpinpin).
Mais c'est vrai que la texture d'une crème, la douce fragrance d'une autre à fini par me donner envie de la regarder, de la caresser et de la connaitre avant de l'offrir à quelqu'un d'autre.

Alors demain, quel menu pour ma peau? Un bain moussant, une crème hydratante, une lumière adéquate, peut-être la PAA092000018.jpg douceur d'une main experte pour la caresser et le contact de la peau de l'autre enfin, une autre que j'aurais reconnue et apprivoisée aussi...

 

Par Inkan - Publié dans : Inkan de l' âme
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Vendredi 4 janvier 5 04 /01 /Jan 02:25
Inkan de l'âme?
Mais pourquoi ce nom?

Alors après avoir longtemps réfléchi sur le théme de mon blog, j'ai fini par réaliser que celui-ci me permettrait certainement de lever le sceau que j'ai posé sur mon âme.

 L'inkan est un sceau personnel remplaçant la signature au Japon.


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Alors ce blog sera peut-être la signature de mon âme, afin que peut-être je la descelle.


En attendant avec des mots je vous la dessine.


Bienvenue à toi qui lira ces mots...
                                                     
                                                           Inkan
Par Inkan - Publié dans : Inkan de l' âme
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