Samedi 5 janvier 6 05 /01 /Jan 02:37
undefined L'odeur de l'autre... Mais quel est cet autre?

Histoire qui se répète un peu trop ... Quand la chaleur de l'étreinte de l'être aimé se transforme en brasier de jalousie où je me consume.

Et alors ce questionnement...
Qui suis-je? Complice de ce qui me blesse ou victime innocente et trahie, ce jour où sur lui je sens encore l'odeur de l'autre...

Subir pour ne pas le perdre mais subir pour finir par me perdre?


L'autre est là, souvent, dans mes histoires d'amour et je deviens la pièce centrale d'un tryptique bien malgré moi.
Au début, il est impalpable, parfois plusieurs qui restent fugitifs. Amants fugaces lorsque je pars travailler ou fantasmes virtuels sublimés par le net. Je devine sa présence mais il ne me dépossède pas encore de la caresse de mon amour, de son regard qui bientôt ne me verra plus.

Les signes sont là, un numéro griffonné sur un papier. Malaise que l'on veut dissiper "Tu as passé une bonne journée? Q'est-ce que tu as fait?" et réponses évasives..."Rien, je me suis promené"

L'imagination s'emballe, le doute s'installe mais on veut encore y croire car restent encore ces doux souvenirs des moments d'intimités que l'on a partagé hier encore "tu comptes pour moi". Et ça fait du bien de compter pour quelqu'un alors on balaie ces pensées qui s'insinuent. Ce n'est pas si grave et puis, il m'aime!

Le point d'exclamation va pourtant devenir point d'interrogation.


Alors la solitude ar undefined rive insidieusement car le fantôme de l'autre devient plus palpable et on cherche les preuves...On cherche l'épreuve....

Les absences de son amour plus fréquentes et les signes moins discrets. Le papier froissé n'est plus dans la poche mais sur la table...
Son téléphone sonne plus souvent et il s'éloigne l'air de rien pour y répondre.

Que faire? Réclamer son lot d'attention? Détourner son regard de l'autre et pour cela multiplier les marques d'affection...et quand rien n'y fait s'enfoncer un peu plus dans la culpabilité car on pense naïvement que l'on est responsable du manque d'intérêt de notre partenaire à notre égard.

On veut devenir cet autre, celui qui nous vole, celui qui est désiré, celui qu'il va voir quand on se griffe le coeur à se demander ce qu'il fait et avec qui...

Et un jour le mot est lâché, je l'écoute glacé d'effroi...  "Oui l'autre est là. Je veux être libre et tu dois comprendre que je suis paumé. Je te veux, je le veux, je veux tout."

Alors on se croit fort et on se dit que l'on vaincra cette épreuve et que l' on en sortira peut-être grandi. 
Pour cet amour, on donne des excuses à notre partenaire, on essaie de le comprendre et même si ce n'est pas le cas, on fait semblant car alors on se dit qu'il va nous aimer d'avantage car il ne peut qu'être conscient du sacrifice que cela exige de nous.
On se croit noble, même si une petite voix au fond de nous peut nous murmurer: sincérité et honnêteté sont en contradiction avec infidélité. Si je laisse cette place à l'autre, quelle est la mienne?

L'odeur de l'autre, je l'ai senti. J'ai vu ses photos, j'ai entendu leur conversation et je suis devenu celui qu'on oublie de voir. J'étais à mon tour le fantôme. Celui qui attendait la carresse, les mots tendres...et qui existe que dans une longue attente.
Le coeur comme une multitude d'éclats exprimant le désespoir de la trahison et de la solitude. Je me suis senti nié quand parfois j'étais là et qu'il parlait à l'autre...oubliant que cela pouvait me faire mal d'en être le témoin.

Et un jour, je ne sais comment, on réalise que l'autre ne nous aime pas ou plus. Il ne nous reste que le seul choix de nous aimer nous-mêmes et  s'affranchir de cette lente mort de l'âme. La raison doit prendre le pas sur la passion qui est devenue si dévastatrice qu'on n'est plus qu'amertume et chagrin.

C'est à ce moment qu'on doit réapprendre à exister, sourire, espérer et peut-être, si on a de la chance...
Aimer.


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"On n'est jamais aussi seul que lorsqu'on est sans espoir. Surtout lorsqu'on n'a plus d'espoir de pouvoir rompre le cercle de sa solitude."

                  Marc-André Poissant
Par Inkan
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Commentaires

Aimer n'est pas une négation se soi, de ce que l'on ressent, de ce que l'on souhaite, de ce dont à quoi l'on aspire. Aimer l'autre, c'est aussi s'aimer soi même par le regard de l'autre. Aimer c'est plus à mon sens une addition, voire une multiplication... Bisous!
commentaire n° :1 posté par : ether-et le: 05/01/2008 à 11h13
je cherchais la réponse, mais je n'en ai aucune, j'aime comme ça, et finalement ça ressemble bien à une addiction, dont je ne peux me défaire.
Bizou!
réponse de : Inkan le: 23/01/2008 à 14h03
Oui, coupine a mille fois raison... Aimer, ce n'est - idéalement - pas souffrir d'un plus dont on nous lèse, mais d'un plus qu'on nous offre. Mais de l'idéal à la réalité, le chemin est parfois long... surtout quand on s'enferme dans le cercle des mauvais choix (j'ai donné ! ;) )
commentaire n° :2 posté par : chut ! le: 16/01/2008 à 07h49
Je sais que vous avez voulu avancer un commentaire posiif, mais je ne crois pas encore à l'amour sans souffrance, peut-être parce que je ne l'ai jamais rencontrer. Mais, je ne désespère pas.
Couz, toi aussi je t'aime!
réponse de : Inkan le: 23/01/2008 à 14h05
Non, je n'ai pas voulu faire de commentaire positif, mais dire une vérité, autant valable pour toi que pour d'autres (hum, hum...). Que tu fasses un choix différent; certes; mais ça reste un choix dont tu souffres, donc il est mauvais... Et tu sais aimer autrement, je le sais... Tu peux te défaire de ça, tu peux choisir de devenir beau par le regard de l'autre... Bizzzzz
commentaire n° :3 posté par : ether-et le: 24/01/2008 à 15h40

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